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« Evolution artistique»

 

Le point de départ de l’évolution artistique de Herman De Cuyper s’est basé sur le modelage impressionniste de l’argile. Il a emprunté cette technique à Blickx et à Van Perck, ses maîtres académiques. Après que Rik Wouters ait converti cette technique en un instrument lyrique, son prestige a perduré encore pendant de longues années dans le centre de sculpture de Malines.

Oorlogsmonument van Bornem, brons en arduin (1934)   Georgette, gips (1935)
Monument aux morts, bronze et petit granit (1934)   Georgette, plâtre (1935) (1935)

La période d’origine lyrique-impressionniste de Herman De Cuyper a commencé à la fin des années 20 et s’est prolongée jusque vers 1934. Cette année-là, il a réalisé le « Monument aux morts » de Bornem comme ultime point d’orgue monumental de cette vision.

Son art du modelage a très vite évolué en traitement de surface en vue de rendre de plus en plus lisse de la peau de la statue. En particulier, les portraits et les études anatomiques dominaient sa production avec pour thématique majeure le monde de l’enfant.

Charlientje, gips (1932)  
Petite Charlien, plâtre (1932)  

Les modèles, nus ou habillés, qu’il portraitait ou qu’il modelait intégralement, étaient issus de sa propre famille et de son cercle d’amis. Georgette et Charlien, ses premiers modèles, n’étaient autres que les filles de ses frères cadets. Charlien (1932), le modèle de l’enfant nu grandeur nature, illustre sa fulgurante évolution vers le modelé lisse : cetate approche plus classiciste adhère parfaitement aux tendances prédominantes de l’art sculptural belge. La littérature spécialisée qualifierait aujourd’hui cette approche d'animiste.

 

Kruisweg te Ruisbroek (Puurs), 14 bas-reliëfs in arduin (1942-1943)
Chemin de croix de Ruisbroek (Puurs), 14 bas-reliefs en petit granit (1942-1943)

En qualité d’artiste en herbe, Herman était également influencé par L’Expressionnisme Flamand, bien que minimalement exprimé dans ses œuvres. La tendance à la déformation expressive de la nature, allait à l’encontre de son idée sur l’esthétique et la forme traduite par une stylisation sublime des contours du corps humain. Il a eu la confirmation de cette conception au travers de l’art occidental moyenâgeux qu’il a découvert lors de sa visite au Musée de Cluny à Paris en 1937.

 

Bezinning, marmer (1937)
Recueillement, marbre (1937)

C’est avec son ami ethnologue Jan Vandenhoute (1913-1978), que Herman a découvert un troisième pôle de ressourcement, notamment l’art primitif africain. A partir de 1935, l’artiste commençait à expérimenter avec la technique de la taille directe, d’abord sur bois et puis sur pierre. Le modeleur devient sculpteur. C’est à partir de 1937 qu’il a réalisé ses premières oeuvres sculpturales, généralement sous la forme de petites œuvres sculptées dans les pierres et les essences le plus diverses. Sa vision animiste était omniprésente dans une série de sculptures qui reflétaient parfaitement le monde imaginaire de représentations idéalisées des grands moments de la vie.

Voedster, euville steen (1942)  
Nourrice, pierre d’Euville (1942)  

Son thème privilégié était sans aucun doute la maternité et tout ce qui l’entoure. C’est ainsi qu’il a aussi créé une série de têtes décoratives au travers desquelles il a tenté de pressentir l’esthétique du sculpteur primitif comme une sorte d’émanation des observations de Vandenhoute.

La thématique de la religion figurait dès le début dans le répertoire de Herman De Cuyper, puisque la plupart de ses donneurs d’ordre et acquéreurs étaient principalement des institutions religieuses. Sa contribution au renouveau de l’art sculptural religieux en Flandres n’a pas passée inaperçue.

Rozenkrans te Kalfort (Puurs), 15 groepen in euville steen (1951-1952)  
Rosaire à Kalfort (Puurs), 15 groupes en pierre d’Euville (1951-1952)  

Les témoins immortalisés de cette approche sont sans nul doute ses grandes statues en plein air telles que la «Rosaire» à Kalfort (Puurs) et le « Chemin de croix » en petit granit de Ruisbroek (Puurs) au Hof ter Zielbeek. Également dans son œuvre d’inspiration religieuse, il a su garder sa vision intimiste tout en préservant la thématique de toute trivialité. Jusqu’à la fin de sa carrière artistique, Herman est resté fidèle à l’animisme visionnaire.

Museum Herman De Cuyper©Museum Herman De Cuyper 2004 » Nederlands | English